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Danslatetedemarie

14 janvier 2019

Femme fatale : petites tranches de vie

J'entends et je lis, qu'il est impératif pour une femme de toujours rester la femme fatale pour son conjoint, de toujours être sexy et désirable.

Sérieusement ?? Il n'y a donc eu aucune évolution ??

L'homme ne considère donc toujours pas une femme avant tout comme un être humain ?

L'homme n'a toujours pas pu observer qu'une relation de couple est en premier lieu une relation humaine ?

L'homme n'a toujours pas réalisé  que ce qui rend une femme désirable et sexy, c'est le regard qu'il porte sur cette femme et que lorsque son regard diffère, la perception diffère également chez sa partenaire.

Pourtant le temps n'est pas élastique et aucun prix Nobel n'a été attribué pour le ménage, la lessive...

Donc c'est simplement mathématique, plus une femme prend soin des siens et moins elle a le temps de prendre soin d'elle. 

Et comme la femme recherche l'harmonie, plus elle observe et absorbe vos reproches , plus elle va consacrer de l'énergie pour un mieux être pour vous.

Et vous êtes surpris que les femmes aient envie de vous faire payer lors d'une rupture ? Mettez vous à leurs places et testez la même énergie à prendre soin de tous pour que l'harmonie règne toujours.

Pourquoi reprocher de ne plus être celle que vous avez connu ? Êtes vous toujours le même ? Avez vous toujours été sincère ? Avez vous tenu vos promesses ou avez vous juste dit ce qu'elle souhaitait entendre sans le penser ?

La naissance d'un couple est un amour vrai et sincère...pourquoi ce postulat devrait différer ou avoir une échéance ? Cela devrait être là, le seul cadre de lecture qui ne devrait jamais différer et être l'intarissable source.

 

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13 janvier 2019

Petites tranches de vie : la vomitude

Quand après 6 ans et après avoir tout quitté pour suivre l'être aimé dans son souhait d'aller vivre à l'autre bout de la planète, au retour sur le territoire français, 24 heures vous sont accordées pour faire vos propres choix de vie et ne plus vouloir rien savoir de vous.

Quand, de plus, absolument aucune considération n' est donnée à votre souffrance de devoir, de fait, aussi tirer, dans le même temps, un trait sur votre rôle de mère de substitution.

Vous vous dites que vous avez atteint le sommet de la vomitude...vous avez plus donné qu'à quiconque, vous avez été maltraité, vous avez tout perdu, vous n'avez eu aucun choix, seul son choix a été l'unique  et l'absolue priorité, absolument aucune considération humaine, malgré vos quêtes d'échanges pour comprendre, votre sincérité à face au mal être, vos propositions de solutions, vos rappels des promesses faites, des paroles dites, votre persévérance à ne pas abandonner malgré la quotité de reproches quotidiens.

Vous apprenez la dimension de la souffrance d'une mère dont on arrache un enfant. C'est tellement facile, vous n'avez aucun droit.

Et aussi que le sommet de la vomitude ne semble pas encore avoir été atteint, elle gravit encore des échelons, quand on vous dit que la mère biologique ne semble pas donner priorité à la joie de revoir son enfant après une si longue absence. D'ailleurs vous comprenez difficilement que l'on puisse communiquer à ce sujet avec vous dans le cadre d'un minimum de considération humaine car dans cette hypothétique considération, votre souffrance aurait dû être prise en compte.  

Du coup, vous vous interrogez sur la signification que ce que l'on considère être un être humain.

Vous vous interrogez sur cette capacité à s'insurger en permanence à ce point à propos de l'injustice, à propos de ce monde en manque d'humanité en étant tout aussi totalement inhumain. La considération humaine n'est elle donc pas avant tout la priorité que l'on doit se donner envers les autres avant de critiquer le manque d'humanité des autres ? Cela ne vaut il donc jamais pour soi-même ? Comme les mensonges, la lâcheté, l'absence de franchise, la manipulation, les faux semblants ?

N'y a t il donc que l'apparence qui importe et son égoïsme propre ?

Être humain c'est rayer de sa vie tout ce qui n'est pas comme on veut que cela soit ? C'est un monde tel qu'on le projette pour soi uniquement ?

 

 

 

 

 

11 janvier 2019

Tranches de vie : phrase assassine du jour

Phrase du jour " je ne peux travailler avec personne et je ne peux pas travailler avec toi non plus d'ailleurs. Je suis désolé".

Je suis assise au bureau et la personne avec qui je partage le quotidien est assise sur le sofa et consulte son téléphone...et vas y...prends cela dans les dents...

Que répondre   ??? 

-Euh...je ne travaille pas avec toi, je suis là pour t'aider." Fin de l'échange.

Que dire de plus, l'émotion m'envahie déjà.

J'ai lu qu'avec la maturité, la gestion des émotions est maîtrisée ...alors soit, je ne suis toujours pas mature. Comment peux-t-on à la fois s'insurger en permanence à propos du manque d'humanité de l'être humain et être à la fois aussi injuste, manquer autant d'empathie et, de gentillesse et faire preuve d'autant d'intolérance ? Le mal être autorise-t-il tant de méchanceté ? Quant est-il de la souffrance des autres face à ce mal être ? Quant est-il de la souffrance infligée à la personne qui a tout quitté pour cet être aimé ? Pourtant tous les hommes qui m'interroge à propos de la capacité à tout quitter et partir à l'autre bout de la planète aimeraient connaître une telle preuve d'amour.

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